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Fred59 7 juin 2012 22:16

Vous avez raison, l’Europe est le premier marché mondial, la deuxième économie mondiale. C’est ce qui rend cette servitude tragi-comique. Je ne vous suis plus quand vous parlez d’impérialistes européens ; l’empire est euro-atlantique. Monnet, Spaak, Schuman, Marjolin... Autant de gens traités comme des employés par le dpt US foreign affairs. Vous supputez que cela n’existe plus de nos jours, et pourtant, avant chaque sommet important, Timothy Geitner vient tel le vice-roi des Indes donner ses consignes. Vous aurez le plus grand mal à citer 1 sujet important sur lequel des pays européens auraient pris une décision frontalement opposée à celle des Etats-Unis, le maximum d’autonomie étant de ne pas envoyer de troupes et de voter une abstention à l’ONU (France, Irak 2003).

Relisons ensemble l’art42.2 du traité de Lisbonne et demandons-nous pourquoi il a été systématiquement demandé à tout pays candidat à l’UE de s’engager préalablement dans l’OTAN.

 « Obama : la Grèce doit rester dans l’euro » (La Repubblica), 19-20-21 mai 2012
Eh si ! Tel est le désir des Etats-Unis. Les européens n’ont plus qu’à exprimer le désir plus vite et plus fort possible, pour qu’on sache bien que c’est leur désir à eux. Peut-être. Ou pas.

Nous sommes d’accord sur le décalage entre puissance apparente et puissance réelle, mais vous omettez la présence de représentants des intérêts US à toutes les instances bruxelloises (Monsanto, Boeing, rachat par NYSE de la Bourse de Paris et de la Deutsche Börse...) ; Le noyautage est impressionnant (6 membres du gouvernement Young Leaders de la French-American Foundation dont Hollande)

Renseignez-vous si ce n’est fait sur le marché transatlantique 2015, sur les TABD, les TALD, sur l’asymétrie commerciale, sur l’asymétrie dans l’attribution des visas d’immigration... la liste est longue !

Par ailleurs nous sommes d’accord sur les eurobonds, sur le fait qu’on les aura et sur les conséquences néfastes ; et sur le statut d’expérience-pilote qu’est la Grèce ;

S’il est vrai que la banque suisse UBS en particulier joue une partition plus solo, votre avis sur un éventuel « désarrimage » en gestation par rapport à un dollar m’interpelle : auriez-vous des éléments concrets à l’appui ?


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