bakerstreet s’interroge à mon propos :
« Docteur en histoire, ou gabelou déguisé ? » pour défendre évidemment la
dépénalisation du cannabis. Désolé
garçon, Docteur en histoire et oui, qui enseigne à des milliers d’étudiants,
c’est ainsi et c’est pas de chance hein ! C’est pas toi, ça t’énerve hein.....
Et en plus, je participe à des campagnes de prévention dans des collèges contre
les conduites à risques et l’usage du cannabis ! Les jeunes ne sont pas pour
moi les otages abstraits d’une idéologie
mais des êtres vivants exposés par la précarisation de notre société qui les
fragilise à être encore plus sujets à la consommation du cannabis, une
catastrophe sociale et humaine. Quand à l’alcool, il n’a été nullement question
ici d’encourager à sa consommation, mais un verre ou deux de vin n’a rien à
voir avec l’usage d’une drogue, mais on peut par excès utiliser bien des
produits comme des drogues et combien de produits pharmaceutiques comme tels, qu’il
n’est pas question d’interdire. Le cannabis est une drogue et doit donc
continuer d’être interdit du point de vue de la santé publique comme de la morale
et même d’une certaine éthique si je peux me permettre. Excusez-moi vraiment d’en avoir une,
contrairement à d’autres qui se croient modernes à ne pas en avoir et ne sont
que les marionnettes d’un système qui les manipule, la drogue de la même façon
que la religion étant utilisée comme l’opium du peuple !
tf1Goupie parle
de l‘article comme d’un « Rammassis
de clichés stupides sur le Cannabis. (…)C’est comme ça que l’on prétend
éduquer les jeunes, en leur mentant ? » ou encore Shinigami «
Encore un article écrit arbitrairement sans objectivité .. sans prise
d’informations comme on a l’habitude d’en lire. Ce genre d’article ne motive
pas à soutenir agoravox ... et c’est triste » etc. Malheureusement, une
fois de plus, on trouve la même absence d’arguments à défaut de quoi on cherche
à déconsidérer les personnes en toute incapacité d’accepter, sur certains
sujets qui le méritent, un débat à la hauteur, argumenté, avec sérieux et
respect de l’interlocuteur. Il faut retourner à l’école pour faire de l’instruction
civique et apprendre la valeur de nos libertés dont la liberté de pensée, chèrement
acquise par des révolutionnaires qui avaient eux toute leur conscience, leur raison.
Dans cette
liste de réactions il y a beaucoup de spécialistes de la mauvaise foi qui
militent ici d’abord pour eux, pour pouvoir fumer leur petit joint médiocre,
individualiste et grotesque, tranquille.