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JL ML Mangouste 26 juillet 2006 14:34

Je ne parlais pas, dans cet article, en tant qu’adepte ou non des « médecines naturelles ».

Je parlais au nom du journaliste qui s’étonne et proteste contre le fait qu’une instance animée par les seuls pouvoirs (politique et économique) puisse décréter si le fond de telle ou telle revue est d’intérêt général, si tel ou tel article concernant la santé mérite de participer ou non au débat démocratique. On est alors dans le cas de figure d’une vérité officielle en matière de médecine, vérité protégée par des gens qui ne sont pas a priori compétents et qui ne prendront leurs sources de renseignement qu’auprès des pouvoirs.

J’ai toujours pensé que la presse devait être aussi un contre-pouvoir. Qu’elle peut diffuser des informations contradictoires, même sur des sujets graves, et que c’est au débat démocratique et au citoyen de se faire lui-même son opinion. A moins que l’on accepte de dire : en médecine (et dans quel autre domaine ?), ce n’est pas à moi de décider ce qui est bon pour moi mais aux spécialistes. Sachant que ceux-ci, comme de nombreux être humains, ne vivent pas que pour le bonheur de tous. Et que les intérêts faussent souvent, précisément, la recherche de l’intérêt général...

C’est pourquoi j’estime :
- qu’une instance comme la CPPAP a son rôle de vigilance, mais qu’elle doit s’en tenir au respect des lois
- et qu’il serait bon que les journalistes (au moins) et le public (au mieux) participent à ce débat essentiel en terme de démocratie : la définition de l’intérêt général en matière de presse. La démocratie représentative a ses limites et doit s’ouvrir aujourd’hui, c’est du moins mon avis, à la démocratie participative.


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