Pardonnez-moi, mais je ne comprends pas très bien vos réactions...
Ancien para, nous avions à cœur, quel que soit la cause, d’honorer les morts.
C’est ce qui c’est passé et qui est bien décrit par bloggerfou.
Ce n’est pas à un système financier ni à une institution ou aux vues d’entreprises dont on a parlé ce jour. Ce n’est pas à des systèmes politiques, des erreurs volontaires ou non, des échecs eux aussi volontaires ou non que l’on a rendu hommage.
Mais à des hommes, qui ont fait ce qu’on leur a demandé de faire.
Je me souviens de mes lectures sur le retour des paras d’Indochine ou d’Algérie, les réactions, furent les mêmes que les vôtres. Un gigantesque amalgame ou l’on avait oublié que ceux qui revenaient étaient des soldats, des hommes, étrangers, complètement étrangers aux imbroglios politiques. Des hommes qui avaient fait leur job, c’est tout. On les a insulté...
Alors, permettez-moi de ne pas me joindre à vous et de rejoindre le camp de l’hommage.
C’est avec émotion que j’écris ces lignes. Je pense aux familles, aux amis, mais aussi, surement, aux souffrances de ces soldats avant de mourir, aux pleurs de leurs camarades de combat devant cette énorme boucherie.
... Et de rejoindre dans leur témoignage, ces chefs d’État, ancien président, ces parlementaires, et tous ceux qui ont souhaité, ne serait-ce qu’une petite heure, penser profondément et avec respect à nos soldats.
Paras, Légionnaires ont toujours enterrés leurs morts avec respect, dans le silence et la compassion. Et sans tout mélanger.