Le problème, c’est que la satisfaction de bien des revendications ouvrières supposerait la remise à plat de notre système politique, économique et social. Hors nous sommes liés par notre appartenance à une Europe néolibérale et il serait douloureux de revenir seuls en arrière. Quand les partis et les syndicats« ouvriers » européens s’uniront-ils pour aller dans ce sens ?
On pourrait d’ailleurs commencer à l’intérieur de nos propres frontières : gommer les différences entre organisations pour s’attacher à ce qui rassemble. Cela relève hélas ! de l’utopie et il ne faut guère s’attendre à des miracles du pouvoir PS. Tout au plus pouvons nous espérer le moindre mal.