Bonjour Gollum,
On peut aussi aborder la question très simplement, en se référant à la
dynamique des pulsions qui conditionne le comportement humain.
Pour cadrer, au risque de paraitre un peu technique, à la lumière de la psychanalyse.
Chaque individualité est constitué de pulsions qui interagissent.
Pour l’essentiel et pour simplifier, 4 vecteurs, contenant chacun une pulsion masculine et une féminine.
Ce qui nous donne 8 pulsions en interactions permanentes avec toute la
complexité des interférences intérieures et extérieures, subjectives et
objectives. ( je vous épargne le développement mais me tiens à votre
disposition pour poursuivre dans ce sens)
Il existe un test projectif que j’ai utilisé pendant près de 30 ans qui
rend compte du profil du patient, de plus et c’est compréhensible, c’est
toujours en mouvement...mais selon un mode et un rythme qui fait la
différence et qui souligne la personnalité de chacun.
Vous évoquiez le caractère spécifique du croyant, il est manifeste qu’il
possède une Anima forte, c’est à dire une composante féminine active,
je parle ici du croyant, du mâle. Les métiers de l’art et l’artisanat
relatif à la mode, à la femme.
Ce trait de caractère le sensibilise profondément. Il existe maintenant
un lien entre la sensibilité, l’émotivité, la réceptivité et la
tendresse, c’est à dire un ensemble de vibrations que l’on attribut
généralement à la femme.et qui donne une coloration particulière à la
sexualité.
Vous évoquiez l’homosexualité ce n’est pas en soi un problème. Le problème est dans les comportements de lutte et de refoulement engendré
par les conceptions et les regards conflictuels chez la personne concernée et dans son environnement.
Pour aller dans votre sens, car c’est bien là un aspect du problème, il
existe un phénomène projectif qui consiste à redouter, combattre,
dévaloriser le féminin et par là même provoquer une explosion de son
expression de manière anarchique.
Pour l’antiquité grecque, même phénomène, et d’ailleurs il n’est pas
anodin de prendre en compte le rôle paulinien dans l’évolution des
premiers chrétiens, les « gentils ». Le rejet de Pierre pour
Marie-Madeleine, Curieux comme la femme se trouve, malgré elle, en
interférence avec le sentiment religieux chez l’homme. De plus,
historiquement et chronologiquement, le christianisme et plus
particulièrement le catholicisme sont très imprégnés des philosophies
et pratiques païennes.
Cependant, religieuse ou non la conscience évolue vers la lumière dans une soif d’harmonie et de plénitude.
Tous les êtres humains sont concernés par les dérives de l’âme. Ce n’est pas le travers propre aux croyants.
Les prêtres sont parmi ceux qui sont en première ligne des vicissitudes,
compte tenu de leur célibat qui n’incline pas toujours à l’équilibre.
Quant au port de la robe chez le prêtre, le monothéisme est né au moyen
orient, dans un contexte ou la robe était portée par l’homme, avant
l’avènement de Jésus et même après, maintenant, chez les purs et durs,
les musulmans. C’est une question de mode et de tradition.
Aux points importants que vous soulevez, il est fait maintenant des
réponses éclairantes, mais en revanche, je ne savais pas combien tout
cela était encore refusé et refoulé à ce point. Le contact avec Agoravox
me laisse songeur.