Y penser, non. Le faire, oui. Je note que vous parlez d’« êtres », c’est à dire pas nécessairement d’êtres humains. A moins que vous n’ayiez une maladresse de langage, on peut donc inférer que vous appartenez à cette curieuse variété de dingues qui ne voient pas de différence entre un être humain et un animal, et accorde les mêmes droits aux uns et aux autres. Votre phrase sous-entend donc que l’on doit diminuer le nombre des humains sur terre pour laisser plus de place aux bêtes.
Donc, le penser, non, ce n’est pas un crime. Le dire non plus. Le faire, ça s’appelle un génocide, et j’espère, en toute amitié, hein, que quelqu’un vous collera une balle dans le citron avant que vous ne passiez à l’acte.
Cela dit, vous avez peut-être eu une maladresse de langage, je vous laisse le bénéfice du doute.