J’ai encore deux à rajouter dans mon panel des polémosophies modernes (pensées gnostiques et manichéennes) :
- Le fascisme :
Fascism [...] conceives
of life as a struggle in which it behooves a man to
win for himself a really worthy place, first of all by fitting himself
(physically, morally, intellectually) to become the implement
required for winning it.
Le fascisme conçoit la vie comme une lutte dans laquelle il appartient à l’homme de gagner sa dignité par lui-même, avant-tout en se battant (physiquement, moralement, intellectuellement) pour devenir sa propre oeuvre.
Struggle is at the origin of all things, for life is full of contrasts :
there is love and hatred, white and black, day and night, good and evil ;
and until these contrasts achieve balance, struggle fatefully remains
at the root of human nature. However,
it is good for it to be so. Today
we can indulge in wars, economic battles, conflicts of ideas,
but if a day came to pass when struggle ceased to exist, that day
would be tinged with melancholy ; it
would be a day of ruin, the day of
ending.
La lutte est à l’origine de tout, puisque la vie est pleine de contrastes : il y a l’amour et la haine, le blanc et le noir, le jour et la nuit, le bon et le mauvais ; Tant que ces contrastes continuent de s’équilibrer, la lutte restera à la racine de la nature humaine. Pourtant, il est bon que cela soit ainsi. Aujourd’hui, nous pouvons nous livrer à des guerres, des batailles économiques, des conflits d’idées, mais si un jour vient où la lutte cesse, ce jour sera teinté de mélancolie ; Ce sera un jour de ruine, ce sera la fin des temps.
(Mussolini, la doctrine du fascisme)
- Le nazisme : la lutte des races.