@Mr-J
J’observe qu’on parle ici des filles et
des garçons sans même préciser leur âge. Ce qui s’observe dans
les classes du second cycle, les seules que je connaisse, c’est qu’on
peut déjà deviner le niveau de culture et de développement
intellectuel du groupe à la manière dont les sexes y sont répartis.
S’il se fait quelque part un rassemblement de garçons ou de filles,
c’est très mauvais signe, il y a fort à craindre qu’on ait affaire
a des jeunes un peu perturbés et très immatures. D’où la nécessité
de leur apprendre très tôt - et dès la maternelle, contrairement à
ce que vous proposez -, à vivre avec des gens de l’autre sexe. Dans
les classe ultra-violentes des banlieues (j’en ai connu
quelques unes) les garçons ont peur des filles et cela se traduit
habituellement par un machisme absolument répugnant.
Il va sans dire que vos histoires d’érection me paraissent
totalement incongrues. Ce n’est pas cela qui empêche de faire des
études, de devenir Président du FMI ou d’obtenir une médaille
Fields. Le Président de la République lui-même,
peut-être, et quoique socialiste... mais passons !
Les grands penseurs n’ont pas tous été impuissants !
Je vois que vous êtes partisan de la burqa ; c’est bien, il faut de
la pudeur. Vous aurez sans doute remarqué que dans les rues du
centre des grandes villes, dans les piscines ou dans les classes où on
n’a pas pris la précaution de séparer les sexes, les mâles sautent
sur tout ce qui passe à leur portée, comme on voit faire aux
taureaux dans les prairies. Ce n’est pas bien du tout. Dans les
quartiers du 93 où s’installe déjà progressivement la charia et où le corps féminin s’est aboli, ces
sortes d’obscénités, Dieu merci, sont devenues tout à fait
impossibles.
Il y aurait bien une autre solution que j’ai déjà
plusieurs fois proposée ici-même, ce serait d’imposer la castration
avant même l’entrée à l’école primaire. J’aime beaucoup la
musique ancienne ; en peu d’années on disposerait enfin dans les
écoles de musique d’excellents chanteurs pour le vieux répertoire
destiné à la Sixtine. Les hautes-contre pourront bien faire tous
les efforts qu’ils voudront, ils n’arriveront jamais à la cheville
des Farinelli ou des Moreschi !