Définir le bonheur n’est pas simple. Il ne doit pas être confondu avec le plaisir.
Est ce l’inverse du malheur, plus facile à appréhender ? Pas si simple. Sans être malheureux, on n’est pas pour autant automatiquement heureux.
Etre heureux est d’abord un état d’esprit proche de l’euphorie en plus profond et sans artifice.
Certains prétendre que l’absence de désir est nécessaire au bonheur. Cela ne veut pas dire, comme veut le faire croire la publicité et les hommes politiques, qu’ils faillent satisfaire tous ses désirs pour être heureux. Il s’agirait plutôt de renoncer aux choses, à l’ambition, aux conquêtes, à la possession.
L’absence de désir peut rendre le bonheur plus durable mais cela suffit-il ? Il faut un ingrédient de plus. L’optimisme ? La beauté à contempler ? L’amour partagé ? L’harmonie ?
Peut-être que le bonheur se mérite à moins qu’il dépende, comme beaucoup de choses, du caractère ou de la manière de respirer ?
Pouvez vous décrire votre dernier moment de bonheur ?