C’était pour transposer la situation chez nous, ça m’étonnerai que l’Iran ait la volonté de s’aventurer dans ce genre de chose, ce serait donner le feu vert à l’armada de l’OTAN qui est prete à en découdre.

Sinon, dégager Bachar maintenant, ce serait livrer le pays au chaos, une situation bien pire que celle actuelle, car l’opposition est désunie, il y a beaucoup d’extremiste, et il y aura sans doute enormément de règlements de compte. Après la Révolution, la Terreur.

Les Russes ont raison, il faut un cessez-le-feu bilatéral et que les belligérants se retrouvent autour d’une table, que chacun fasse des efforts et des concessions pour arriver à un consensus. Lors du premier cessez-le-feu, l’Armée a commencé à se retirer et les insurgés en ont profité pour se deployer ailleurs et recommencer le combat depuis de nouvelles position. Il ne faut pas oublier que les rebelles avaient aussi déclaré « émirat islamique » le quartier de Baba Amr.

Si chaque partie (ou meme une seule des deux) veut une victoire totale, il n’y a pas de paix possible. Virer Bachar, c’est réclamer la victoire totale des insurgés et c’est inenvisageable pour le gouvernement syrien.

Sinon, la position de la France qui a pris parti pour les insurgés me parait assez inacceptable, surtout au vu de l’histoire de notre pays. C’est une position contre la paix dans ce pays, et si nous y jouons un role, nous serons complices et co-responsables des eventuelles conséquences néfastes qui ne manquerons pas d’arriver si on fait comme en Libye.
La pression internationale sur Assad est extreme, et il est pret a negocier dans une certaine mesure, il faudrait maintenant mettre la pression sur l’opposition pour qu’ils acceptent a leur tour de discuter.
Mais peut-etre le problème est que l’opposition n’a qu’un controle très faible sur les insurgés sur le terrain, et dans ces condition, effectivement, ce serait perdre la face pour le CNS, montrer la faiblesse de leur influence.

En tout cas une chose est sure : nous ne nous battons pas réellement pour l’humanitaire.