@ Pelletier Jean,
Evidemment,ils grossissent le trait.
Mais pas tant que cela.
Voila ce qui se passera : lorsqu’un patient atteint d’un pathologie lethale mais d’évolution lente,qui passera un épisode de son combat dans le coma en réanimation,il y aura discussion de pratiquer l’euthanasie là ou aujourd’hui,on décide de se battre.
Dans le contexte de casse du système de santé public,solidaire par essence,et de privatisation des soins,je vous fais le pari que le débat financier primera sur les questions éthiques.
Un enfant atteint de mucoviscidose par exemple,en phase aiguë d’insuffisance respiratoire,et peut être effectivement pas très loin de la fin de sa maladie ,sera « évalué » en phase terminale,et euthanasié,par compassion,pour lui éviter de longues semaines de combat en ventilation artificielle.
Puis,cela sera le cas des AVC,avec au début la fixation d’une limite d’age.Puis sans limites....
Puis les « vieux »...
Etc...
Comme je l’ai détaillé dans mon post plus haut,il existe ,si on en donnait les moyens aux équipes de soins,pour pallier aux souffrances de fin de vie,sans prendre ces risques.
Il est vrai que cela a un coût.
C’est comme cela que les dérives vont s’insinuer dans les pratiques.