Vous me prêtez des intentions que je n’ai pas M. Hum, et des postulats que je ne revendique pas.
Vous me parlez d’absolu ; je vous démontre que ce que vous tenez pour absolu ne l’est pas, pour la simple raison qu’il repose sur des assertions arbitraires, et donc n’a pas plus de poids logique que son contraire.
Ma position n’est qu’un miroir de votre assurance : eussiez-vous décidé de démontrer que le réel n’existait pas que je me serais attaché à vous montrer son contraire. Ce n’est pas l’objet de la démonstration qui m’importe, mais la démonstration elle-même !
Je maintiens donc ce que je disais au départ : pour ma part, tout ce qui peut exister au-delà du doute raisonnable existe, et cette autre assertion arbitraire que vous appelez un acte de foi a autant de valeur que les vôtres : vous ne pouvez pas l’invalider sans fragiliser votre propre axiomatique.
Etant donné que c’est aux fruits qu’on reconnaît les arbres, je vous laisse chercher la position intellectuelle de ces deux-là qui dans l’histoire a amené toute forme de progrès.