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Je suis très intéressée par votre approche autour des mots « mort, mémoire », existence, sadomasochisme, contrôle..« , parce que l’approche psychanalytique décrit exactement la même chose d’une façon différente :
qd vous écrivez que »la mort rend consciente notre mortalité et la mémoire de notre existence, c’est exactement le « Todestrieb » de Freud, dénaturé par la traduction en une « pulsion de mort » qui élude le principal :
qu’elle est 1 des 2 composantes de l’antagonisme à la base du fonctionnement psychique humain :
1. la pulsion de vie, sexuelle, nécessaire à notre survie en tant qu’organisme et être,
2. jamais sans la pulsion de mort qui n’est rien d’autre que notre capacité d’être humain de nous penser comme maillon mortel ds la succession des générations, au service de la survie de l’espèce.
C’est cette chaine « mémoire de nos père/mémoire de nous-mêmes/mémoire à transmettre, qui est honnie et déniée ds »l’intelligence« artificielle qui rêve de ns déshumaniser, ns desexuer, ns défaire du langage, en »générant« de purs robots.
Passion on ne peut plus humaine qui vs fait penser au »sadomasochisme d’une élite bio instrumentalisant l’intelligence artificielle pour éliminer par maitrise exercée sur autrui"
c’est effectivement la haine de la vie, de tout autre regard humain susceptible de s’opposer au fantasme de maitrise absolue (rêver qu’il n’y a pas d’oeil ds la tombe)
c’est la mise en branle de la perversion version sadique (jamais sans maso)
qui tente d’objectiver l’autre, de le poser devant soi comme un objet (la déshumanisation est le 1er travail de toute nazification)
c’est le désir fou d’ éliminer l’intrication pulsion sexuelle/pulsion de mort par la négation de l’humanité parlante, sexuée, transmetteuse de sens, au profit d’un pur objet manipulable/éliminable ds une absolue maitrise