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guylain chevrier guylain chevrier 29 juillet 2012 02:27

Avec les raisonnements de mortelune ou d’arobase il n’y a plus d’histoire, tout n’est que confusion et il n’y aura bientôt plus avec ce genre de discours relativiste ni bien ni mal, tout se valant. Il n’y a pas pire bienpensance qui prépare de nouveaux périls par cette confusion qui détruit toute échelle de valeurs. L’histoire d’un pays tient à la responsabilité de ses actes : lorsqu’un pays prend des chemins qui ne sont choisis collectivement par personne mais dans un contexte de défaite où les rats quittent le navire, trahi par une élite qui ne représente plus rien, il faut arrêter d’en rendre responsables les Français qui n’étaient de 1941 à 1945 que des sous-individus, sans droits politiques, qui avaient perdu une guerre soumis à un occupant qui avait fait de la France une province allemande, plus exactement de l’Allemagne nazie. La France ce sont les Français au sens d’un corps politique maitre de son destin, ce qui évidemment n’était pas le cas. La France c’est la Nation et la Nation a pour définition la souveraineté du peuple qui avait été proscrite. Les  mortelune ou autre arobase par leur ignorance font le lit  de ces confusions gravissimes qui ne permettent plus de voir où se situent les responsabilités à partir desquels comprendre ce qui s’est joué là pour que cela, précisément, ne se reproduise pas : 50 millions de morts que l’on doit au nazisme ! S’il y a eu la collaboration, il y a néanmoins eu une résistance comme dans aucun autre pays qui, comme le souligne le témoignage du poète défunt Jean-Pierre Rosnay, un des plus jeunes résistants de France, n’aurait pu tenir sans la complicité de nombreux Français. L’histoire est une chose sérieuse qui n’a rien à voir avec les analyses puériles mais dangereuses de ces deux internautes qui croient détenir la vérité universelle en jouant sur les mots et un certain ressentiment envers la France. Si on ne comprend pas d’où on vient on ne peut savoir où on va, c’est ainsi. Un peuple sans mémoire restera toujours un peuple sans défense. C’est ici que se porte l’effort de cet article pour tenter de clarifier des références au regard de la confusion jetée par François Hollande sur la France, à propos du Vel’ d’hiv, qui nous fragilise, dans un contexte de crise mondiale où il faudrait au contraire avoir les idées claires. Nous sommes entrés dans une zone de montée des périls aussi en raison de cette confusion qui fait trembler la pensée et le bras.


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