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Emile Red (---.---.226.245) 3 août 2006 14:57

Quelques lacunes, quelques contre-vérités et on arrive à dire qu’un libérateur devient un insuportable dictateur.

Castro est arrivé à La Havane dans un contexte de corruption industrielle, d’une main mise sur l’économie par la maffia et d’un dictateur brutal et sanguinaire, tant est si bien que les USA le préférait à Batista.

L’économie étant dans un état de délabrement tel et l’industrie totalement asservie aux Etats Unis, il décida la nationalisation de secteurs vitaux et une réforme agraire générale, à partir de ce moment les Américains, se sentant lésé ont commencé à douter du personnage et à force de manigances politico-économiques l’ont poussé dans les bras de Moscou.

Malgré un embargo de 40 ans, 600 tentatives d’assassinats, le financement de la guerilla, la peste porcine et la dengue importée par la CIA, il réussit à augmenter l’espérance de vie, la santé et l’éducation du peuple Cubain au 1er plan de l’Amérique Latine.

On lui a reproché un grand nombre de condamnations à mort, mais mis à part les 9 condamnés de la baie des cochons, aucune ne fut jamais confirmée, seule le décés, en prison, de Pedro Luis Boitel lui est imputée directement.

Voir en cet homme, qui ne s’est jamais mis en avant, l’ogre de La Havane semble une exagération inqualifiable, et ses actions éducatives et médicales dans les pays du tiers-monde Américains ne peuvent que témoigner en sa faveur.

Et qu’il ait mis entre parenthèse une certaine idée de la liberté au profit du mieux être du peuple, ne peut lui être reproché au regard des états alentours et de l’embargo qui saigne Cuba.


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