Bonjour Mac,
que l’on achète une tablette numérique (dès 70 euros) à chaque élève et que l’on pousse à la numérisation des manuels scolaires
Oui, bien sûr, (un netbook ou n’importe quel PC même ancien) offre aussi cette fonction mais là vous touchez au fromage des éditeurs qui traditionnellement se partagent la manne des manuels scolaires avec l’Inspection Générale. Les I.G. ne mettent pas trop la main à la pâte, ils se contentent souvent d’un titre ronflant de directeur de collection.
Le boulot (la rédaction) ce sont les profs en exercice, organisés en équipes de rédacteurs (comme s’il fallait se mettre à 6 pour écrire un livre de classe) qui se l’appuient. Leur paiement : une augmentation de la note pédagogique et un micro pourcentage d’auteurs à se partager.
Il va de soi que les changements de programmes officiels (souvent mineurs) n’ont d’autre but que de faire fructifier ce commerce juteux.
On a beau accélérer la déforestation, bousiller la colonne vertébrale des gamins, « business is business ». La technique permet aujourd’hui d’éviter toute cette gabegie mais les chasses gardées sont bien défendues.