Les belles lettres au service d’une pensée profonde...
Chateaubriand n’a jamais succombé aux chimères successives pour conserver l’indépendance et le recul nécessaire pour identifier les grands enjeux d’un monde alors en construction. La dimension prémonitoire de ces écrits fait presque froid dans le dos.
Le plus exceptionnel chez lui reste quand même son courage politique : oser critiquer publiquement Napoléon puis s’en prendre à Louis Philippe... Il fallait oser !