Etudiant, j’ai encadré les garderies et petites vacances dans les écoles de la Ville de Paris. Les gamins se filaient des peignées et j’intervenais pour séparer les belligérants, admonester et montrer une présence masculine dans la cour pour éviter le grand n’importe quoi.
En théorie, j’étais assisté par des profs qui recevaient une prime pour cette surveillance en plus de leurs heures de cours, un choix de leur part pour gagner un peu plus. Sauf que la plupart du temps, les profs papotaient dans le hall en sirotant leur café, ne s’intéressant que très peu à ce qui se passait dans la cour de récréation, un lieu où elles évitaient de mettre les pieds. En gros, je suis à l’intérieur parce qu’il fait froid et les gamins eux n’ont jamais froid.
Les problèmes viennent de là, d’un abandon des responsabilités des adultes, du laxisme et de l’absence d’autorité sur les élèves.
Pourtant, j’ai souvenir de surveillants qui, lorsque j’étais élève, punissaient plutôt sévèrement les fauteurs de trouble.