[ P.21 - §2 Les myriades de systèmes planétaires ont tous été faits pour
être finalement habités par de nombreux types différents de créatures
intelligentes, d’êtres qui peuvent connaître Dieu, recevoir l’affection
divine et aimer Dieu en retour. L’univers des univers est l’oeuvre de
Dieu et le lieu de résidence de ses diverses créatures. " Dieu a créé
les cieux et formé la terre. Il a établi l’univers et n’a pas créé ce
monde en vain, il l’a formé pour être habité.« ]
1. »Les myriades de systèmes planétaires ont tous été faits pour
être finalement habités par de nombreux types différents de créatures
intelligentes, d’êtres qui peuvent connaître Dieu, recevoir l’affection
divine et aimer Dieu en retour.«
Cela ressemble à l’intégration des connaissances actuelles sur le cosmos dans la mythologie chrétienne ; une sorte de »mise à jour« . Mais la conscience absolue n’a besoin de rien : elle est tout, elle peut tout, elle sait tout, en conséquence de quoi elle ne peut être insatisfaite ; si elle n’est pas insatisfaite, elle ne peut pas avoir besoin d’être »aimée en retour« ; ce sont les humains qui ont besoin de se sentir aimé en retour de l’amour qu’ils donnent aux à d’autres.
2. »L’univers des univers est l’oeuvre de
Dieu et le lieu de résidence de ses diverses créatures. « Dieu a créé
les cieux et formé la terre. Il a établi l’univers et n’a pas créé ce
monde en vain, il l’a formé pour être habité ».«
C’est un peu un pléonasme, mais il a ceci de dérangeant qu’il contribue à identifier »Dieu" à une créature, une entité séparée de la création ; c’est ce qui différencie la conception monothéiste de Dieu (transcendance) et la conception panthéiste du divin (immanence). La transcendance implique une notion de hiérarchie entre les êtres (spiritualité verticale) ; l’immanence, une égalité naturelle entre les êtres (spiritualité horizontale).
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[ P.21 - §3 Tous les mondes illuminés reconnaissent et adorent le Père
universel, l’auteur éternel et le soutien infini de toute la création.
Dans les innombrables univers, les créatures douées de volonté ont
entrepris le long, long voyage vers le Paradis, la lutte fascinante de
l’aventure éternelle pour atteindre Dieu le Père. Le but transcendant
des enfants du temps est de trouver le Dieu éternel, de comprendre la
nature divine, de reconnaître le Père Universel. Les créatures qui
connaissent Dieu n’ont qu’une ambition suprême, un seul désir brulant,
c’est d’être semblable dans leur propre sphère à ce qu’il est dans sa
perfection paradisiaque de personnalité et dans sa sphère universelle de
juste suprématie. Du Père Universel qui habite l’éternité est issu le
commandement suprême : « Soyez parfaits comme moi-même je suis parfait. »
En amour et miséricorde, les messagers du Paradis ont transmis cette
divine exhortation à travers les âges et les univers, même jusqu’à des
créatures d’origine animale aussi humbles que les races humaines
d’Urantia. ]
> notions d’illumination (non explicitée), de Paradis (non explicité), de perfection, ... Mon premier sentiment tente à se confirmer rapidement. La phrase soulignée en caractère gras sous-entends que nous devons aspirer à devenir parfait, et que nous sommes donc imparfait.
Or, c’est dans l’imparfait qu’il y a mystère, parce que d’où saurions-nous que quelque chose est « imparfait » ? D’où ? Si ce n’est qu’il nous est donné de reconnaître (intuitivement) la perfection. A quoi la mesurons-nous ? L’imparfait est un reflet de la perfection. L’imperfection est le moteur qui insuffle la dynamique de la vie et permet à la conscience de se manifester. La perfection est figée, statique, immobile : comme la mort. L’imperfection implique au contraire toute la dynamique du vivant.