Néanmoins je me suis demandé si l’élargissement de l’accès à l’éducation pouvait menacer l’état de fait au Chili, cette emprise absolu du néo-libéralisme sur tout. J’ai appelé une étudiante chilienne de ma connaissance, elle m’a appris ceci :
- certains jeunes pensent que Pinochet est un héros qui a libéré le Chili du communisme.
- le programme scolaire ne parle pas des raisons économiques et géopolitiques de la transition dictatoriale (nationalisation des mines de cuivre par Allende, collectivisation des terres, famine, Milton Friedman..)
- d’ailleurs l’enseignement d’Histoire au lycée s’arrête en 1973.
- Pinera l’actuel président du Chili est une sorte de mini-Pinochet.
Ces éléments expliquent l’importance des enjeux en matière d’éducation, qui, si elle était correctement dispensée, quantitativement et qualitativement, pourrait faire voler en éclat le socle de la dictature néo-libérale au Chili.