@ Kettner.
La condamnation des abus, et il y en a indiscutablement, ne doit effectivement pas rejailir sur tout un corps professionnel. Cette condamnation n’en est que plus forte lorsqu’elle dénonce un cas particulier.
Pour ce qui concerne le déroulement des délibérations, il semble avéré qu’un nombre croissant de présidents de Cour d’Assise ne prennent plus la parole d’emblée pour exprimer leur position, précisément par crainte d’influencer les jurés populaires. C’est une attitude de bon sens, gage de l’indépendance de chacun. Il est toutefois à craindre que cette attitude ne soit pas toujours de mise, notamment dans les affaires sensibles suivies de près par la Chancellerie, mais les délibérations restant secrètes, il est difficile d’étayer un avis sur la question.