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eric 4 octobre 2012 11:51

Partant d’une connaissance incomplète des faits, vous parvenez à des conclusions un peu étonnantes. http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ratonnade-a-marseille-123434
La réalité est que « notre démocratie est condamnée à devenir plus démocratique si elle veut rester une démocratie ». Dans cette épisode, on a un cumul de toutes les abdications de l’état, non pas tellement face à des « pauvres » que face à des officines subventionnées qui font business de faire pression sur les pouvoirs publics pour que les textes existants ne soient pas appliqués.

En principe, quelqu’un rentre chez toi, tu appelle la police qui le vide manu militari. C’est assez simple et c’est la loi.
Le Talmud, qui a quelques milliers d’années d’avance, dit quelque part, « tu ne justifiera pas le pauvre dans son procès ».
Les professionnels de la chasse aux subventions en sont arrivé à un communiqué qui résume tout avec un commentaire de Schweitzer.

"...news.yahoo.com/inqui%C3%A... - Les écolos, le MRAP, SOS racisme and co, qui sont les détenteurs du copyright viennent de trancher."

Il y a un passage cocasse, dans leur communiqué : «  »Il n’est pas tolérable en République qu’un groupe de personnes privées, quel qu’il soit, puisse décider de ses règles et les appliquer en toute autonomie, au mépris des règles élémentaires de la justice et de notre vivre ensemble"

Si vous ne lisez que cette phrase. vous vous demandez, obligatoirement, si le « groupe de personnes privées » en question, désigne les Roms ou ceux qui ne veulent pas des Roms dans leur biotope « 

Si ce n’est pas tolérable, alors les roms installé illégalement doivent répondre de leurs actes, les gens qui les ont viré aussi et vite ; Mais la principale revendication des dits professionnels est une condamnation de Sarkozy et de Gaudin et l’exigence qu’on mette à disposition des roms sédentaires, des »aires" de campement, hors des zones de logement social, c’est à dire sans doute en rase campagne.

Sur cet évènement, comme d’habitude, avant même que quelque journaliste que ce soit se soient enquit de ce qui se passait, on avait les réaction du président de la ligue des droits de l’homme et de la présidente de rencontre tziganes, qui en toute méconnaissance de cause, dénonçaient à tous va.

La cogestion de fait de ces questions par des professionnels à plein temps rémunérés sur fond public, extrêmement politisés, à la légitimité auto proclamée, et qui instrumentalisent les problèmes aux fins de leurs propres agendas politiques constitue un des principaux obstacles à la gestion sereine de ces questions.


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