La position de curé à l’époque est une position de notable,
il y a fort à parier que Meslier, n’ait jamais été croyant et qu’il ait pris la
fonction de curé parce qu’il y trouvait avantage, ce qui expliquerait son refus
de quitter l’Eglise.
Les exploits de Meslier se résument à l’UNIQUE anecdote d’une
critique publique du Seigneur de Touilly. Pas d’autre vague signalée dans son parcours,
ce qui signifie qu’il avait l’habitude de ne pas se faire remarquer (en
bon apparatchik).
Sur l’affaire de Touilly : « sévèrement tancé par l évêché , il aurait alors cessé de faire
parler de lui, se réservant pour l’écrit posthume dont il a publié des extraits. ».
On devine facilement un type aigri et pleutre déversant le fiel de ses
frustrations dans ses mémoires.
Son choix de vie est navrant, ce qui l’est d’avantage, c’est
qu’il soit cité en exemple de nos jours : éloge posthume de la corruption,
de la trahison et du mensonge.