Il me paraît utile de noter que DialAsie Vietnam et Indochine Insurance étaient de petites structures, des initiatives individuelles. Si elles s’étaient nommées Total, Vinci, Mondeo, Vivendi, Airbus, Thalès, Air France ou que sais-je, nul doute que les chancelleries et les Ministères se seraient mobilisés avec ferveur.
À la différence des responsables de ces fleurons de l’économie française, il ne nous est pas possible de décrocher le téléphone pour appeler nos amis aux plus hauts échelons du pouvoir.
Et si nous redoublons d’ardeur à nous défendre, nos diplomates auront vite fait de juger que nous mettons en péril d’autres intérêts (ceux des sociétés précitées) autrement plus « importants ». Le message m’a été transmis, à mots à peine couverts, à plusieurs reprises, par le Quai d’Orsay.