Comment leur en vouloir.Si on explique aux enfants dès la naissance que s’ils sont sages ils ont des bonbons et s’ils sont méchants des coups de trique, ils percutent très vite.
Autrefois les solutions étaient plus radicales.Mais la situation n’a guère évolué.
C’est une course à l’échalote, un jeu de chaises musicales, un système perdant-gagnant, bref, un système où les décideurs gagnants ont besoin de perdants pour effectuer leurs basses oeuvres : le travail.

Sans les masses laborieuses,ces parasites ne sont rien et ils le savent très bien, sinon ils ne s’évertueraient pas à faire un tel tri.Le chef, le sous-chef, le sous-sous chef , le chefaillon et les exécutants.
D’ailleurs il est toujours amusant de voir le nombre de « conseillers » desquels ces gens s’entourent, indice de l’étendue de leur médiocrité et de leur besoin viscéral d’être flattés et caressés dans le sens du poil.

Le fin du fin de la perversion est de faire croire aux victimes qu’elles sont coupables.C’est un petit jeu que l’on observe chez les menteurs:eux sont innocents,le coupable c’est toujours l’autre.

Il n’y a des chômeurs et des précaires que dans un système féodal où une caste s’ élève au-dessus d’un ensemble de personnes : les sujets.
Lisez donc les commentaires des journaux britanniques ou d’autres lorsqu’ils relèvent fièrement que le « souverain » (désolée, ma souveraine ou mon souverain, c’est moi) a été acclamée par ses sujets...Délirant.

Ceux qui ont besoin de chefs, de patrons ont tout le loisir de travailler pour eux.Chacun est libre de suivre la voie qu’il se trace.Le souci c’est qu’apparemment ils ne sont pas très demandés, si l’on considère le nombre astronomique de laissés pour compte.
C’est donc qu’il y a un sérieux problème quelque part.

Le problème est que notre société a évolué si rapidement et les mentalités si peu, que la minorité n’a toujours pas compris que ce n’est pas en spoliant les autres, en brevetant le vivant (qui par essence est inaliénable) , en décidant à leur place et en les baillonnant que le problème se règlera.
Où est-ce écrit qu’il fallait en servir un autre pour avoir le droit de vivre ?
Quels sont les esprits dérangés qui s’approprient ce qui appartient à l’humanité tout entière en imaginant qu’ils sont un droit de créer la pénurie et de l’instaurer en système ?

N’est-ce pas le comble du ridicule de constater que certains s’imaginent avoir une quelconque légitimité pour décider combien devait gagner un autre en partant du postulat,que forcément, eux doivent être payés davantage que le voisin ?
Et bizarrement, plus leur travail est facile plus ils gagnent.

Est-ce normal d’ accepter un système ou une clique imprime des morceaux de papier en persuadant le monde d’en avoir besoin pour pouvoir vivre ?
 
N’est-ce pas le comble d’échanger de la terre, l’eau, les ressources naturelles qui appartiennent à l’humanité contre des morceaux de papiers sans valeur en persuadant les gens qu’ils en ont besoin ?

La vie ne se gagne pas.Elle se VIT.