Morpheus,
Tout d’abord, merci d’accepter la discussion. Le futur de la politique mérite qu’on l’étudie à fond avant de changer quoique ce soit.
Je suis pour la gestion participative de la base jusqu’au sommet que ce soit au niveau public et privé.
Il est clair que la démocratie devrait avoir un coup de jeune car elle n’est pas généralisée dans le monde. Ce n’est pas une erreur si la Chine a mis le turbo pour arriver où elle est. Quand il il y a une gestion ferme avec un parti unique, les décisions sont plus vite prises.
Qu’elle est l’erreur du public et du privé : les problèmes ne remontent pas pour des raisons diverses de la base jusqu’au sommet.
Dans le privé, parce que les éléments au milieu de la hiérarchie, peur de perdre leur place, se sentent obligé que de remonter les bonnes nouvelles. La stratégie d’une société commerciale n’est pas connue jusqu’à la base. Elle ne participe que comme mercenaires choisis pour leurs compétences, rejetés lorsqu’elle n’est plus nécessaire ou obsolète. Tout est calculé en fonction du bénéfice qui en découlerait.
Quand au public, la population se sent totalement en dehors du coup, ne connait pas dirigeants et du coup, ne savent pas pour qui voter alors qu’ils sont impliqués et en ressentiront les effets de la politique générale dans leur vie. La rentabilité d’un état est comparée par le PIB avec un autre.
Votre primo : Exact. Tout à fait.
Il ne faut pas trop se leurrer avec la démocratie athénienne. En fait ce n’était que la classe la plus élevée qui votait.
La complexité des taches d’aujourd’hui est dans commune mesure avec celle de l’époque. Les compétences sont passées à de l’expertise en tout.
L’oligarchie, la professionnalisation ne sont pas nécessaire dans ce cas. Qu’avaient les Athéniens comme concurrents ? Les Spartes en direct et d’autres peuples qui venaient de la mer et puis, plus rien.
Aujourd’hui, il y a la mondialisation qui s’est ajoutée. L’Occident s’est vu attaqué de toutes part. Plus question de rester petits. Les pays n’ont pas la même taille en population et en taille.
Je connais mieux le secteur privé que le public. J’avoue.
Encore beaucoup à dire sur le sujet.
Cordialement