moi qui fais partie des stigmatisés, je vois parfaitement où l’auteur veut en venir. Merci Robert. le chômage est une mort sociale à laquelle on peut apporter une réponse érémitique ou cénobitique mais c’est une mort sociale. le harcèlement médiatique permanent dont nous sommes l’objet - nous les exclus, les sans droit (ou presque), les surnuméraires n’arrange rien à l’affaire. ce harcèlement se nourrit et nourrit le fantasme face auquel toute réalité chiffrée, toute réalité humaine vécue ne fait pas le poids. étrange monde, étrange idéologie dans laquelle une partie des humains est un poids, une charge dans une économie productive, prospère. comme si nous, humains improductifs, donc, devions nous justifier par rapport à la productivité. n’est-ce pas la productivité à servir les humains ? la vie doit-elle vraiment s’acquitter d’un droit ? n’est-ce pas à l’économie à prouver son efficacité à remplir les besoins humains - fussent-ils ceux d’improductifs - et non l’inverse ?