• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


velosolex velosolex 27 octobre 2012 23:39

easy

Je ne vois rien du tout au contraire de pertinent dans cette façon de penser.
 Elle enferme la pensée dans un quartier, une nation.
« Je privilégie d’abord mon frère, mon voisin, ensuite l’homme de mon pays ! ». Voilà quand on la détricote à l’envers et qu’on remonte au point de départ du nationalisme, la genèse de cette pensée nausabonde, sous ses aspects d’humanisme bobo, ne voyant guère plus loin que le bout de son nez.

Il est une chose d’avoir un esprit d’analyse et de recherche, de tenter de trouver les racines du mal. S’en est une autre de projeter une ombre culpabilisante sur une société d’enfants, sans compter que ce point de vue est souvent subjectif et taché d’ignorance, de parti pris et de spéculations. L’histoire n’est pas une science exacte, ni une storrytelling, comme je l’ai lu ci joint. Quand elle le devient, tout comme la littérature, alors elle devient un objet d’instrumentalisation, et j’ai bien peur que ce soit son devenir, si les gens acceptent d’avaler cette grosse couleuvre de la repentance.

Notons qu’il est assez ironique qu’on a jamais entendu parler tant de psychologie, de cellule de soutien psychologique, tant on n’a peur que les victimes soient culpabilisées, refoulées dans leurs mécanismes, alors que ce sont que des victimes, qu’on voudrait engendrer des tribunaux de l’histoire qui désigneraient d’une façon collective une nation, et tous ses individus, transformant ceux ci en débiteurs et objet de haine et de mépris, pour une autre, les élus.
On jurerait être dans le vieux testament !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès