Plusieurs réponses en vrac,
@ Sisiphe :
Je lui donné comme titre “l’extrémisme musulman” parce qu’il
me semble qu’“islamiste” a aujourd’hui un sens politique précis qui pourrait exclure
certaines forme d’extrémisme.
@ Jonas,
Non je ne parle pas Arabe… mais il existe de nombreux sites
d’information Francophones (Algériens, Tunisiens, Marocain), j’ai écouté les
vidéos fuités de Ghannouchi avec un ami Tunisien pour avoir une traduction
complète.
Mais je suis d’accord avec vous, nous avons probablement
« projeté » sur ces mouvements, tout comme également un certain
nombre de démocrates Tunisiens…
@ Walden et Jonas :
Mon texte est je pense clair, il n’était pas question de
mettre en accusation l’Islam dans son ensemble, même si comme vous je constate
qu’islam et démocratie ne font pas aujourd’hui très bon ménage.
La difficulté à accepter le principe de la séparation des pouvoirs en est probablement une des causes majeures.
Mais je vous le rappelle, notre 1ère république a
été un régime de terreur.
La démocratie demande du temps, de la maturation, de l’éducation
et de la mesure.
Ce qui en revanche me
frappe, c’est la pression de plus en forte qui s’exerce sur la communauté
musulmane Française.
Etudiant, j’avais de nombreux amis musulmans, dont la
pratique religieuse était, disons approximative… Aujourd’hui, ils font tous ou
presque le Ramadan.
Progression du sentiment religieux ou pressions de plus en plus pressantes ?
Un autre exemple insignifiant et en même temps tellement
symbolique :
Je discute souvent de politique avec mon épicier qui est un ami Tunisien ; dès qu’un salafiste entre
dans sa boutique (et ils y en a quelques uns dans mon quartier), il change
ostensiblement de sujet ; comme s’il ne se sentait plus véritablement libre de
s’exprimer.
S’agit-il d’une
version religieuse de la police politique ?
Il n’a jamais été question pour moi de mettre les musulmans
ou l’Islam en accusation, mais de relever l’agressivité idéologique et
religieuse des pays du golfe.
Cordialement