"il n’a relevé
aucun cas de « réinsertion », de re-socialisation durable. Selon lui, la
pathologie psychiatrique des clochards s’ancre sur une
« souffrance-fond », probablement – mais c’est indémontrable – d’origine
intra-utérine : une souffrance si forte qu’elle vide le sujet de
lui-même. La clinique des clochards est une litanie d’épanchements
métaphoriques et littéraux – logorrhées et diarrhées – et d’actes
manqués qui conduisent le sujet à s’autodétruire régulièrement. Le
clochard est un adulte qui veut retourner au stade utérin : « Mourir.
Dormir. Rêver peut-être »