Allons, allons, Guéguen, calmez vous : vous êtes au bord de recourir à l’argumentum ad personam et par conséquent proche de la disqualification.
Qui est grotesque ici ? Voyons voir, dites moi quel est le lien logique que vous établissez entre
- ça, je vous cite : « Certains se saisissent de la loi de 1905 pour revendiquer la liberté de l’État vis-à-vis des Églises. »
- et ça, je vous recite : "... des jeunes femmes qui sont
intégralement voilées. Une tolérance que l’État (sarkoziste pourtant
à l’époque !) n’a pas eu vis-à-vis des chrétiens il y a un siècle."
C’est une vraie question à laquelle vous devriez répondre sans ambiguïté pour sortir de ce qui n’est peut-être au mieux qu’un malentendu sur un non-dit, pour cause de formulation maladroite.
Je vois que ceux que vous appelez des laïcistes seraient une sorte d’intégristes ? Et vous seriez un anti-laïciste ? Un anti-intégriste, en somme ? Un peu comme Finkielkraut de définit comme anti-racisite ? Je ne vous envie pas : les uns et les autres ne sont que les deux faces intégristes d’une mauvaise médaille et leurs excès réciproques les nourrissent mutuellement sur le dos du corps social. La calotte et les laïcards, ça remonte à Clochemerle, sinon aux guerres pichrocholines : les musulmans n’en étaient pas.
Je ne répondrai pas à la place de Jean Robin, vous êtes libre de choisir vos ennemis.
Quant à la dernière remarque, elle me laisse de marbre : ce n’est pas mon problème.