Vous posez que le point de vue du du fœtus vaut celui d’un individu né vie pour déduire que le fœtus a le droit à la vie, et que dans le même temps, que le fœtus a le droit à la vie pour déduire que son point de vue vaut celle des personnes nées
Mais absolument pas.
Si j’ai parlé du droit naturel à la vie d’un individu, c’est parce que vous avez posé l’avortement comme un droit naturel. Je vous ai montré que si on sort des droits naturels de son chapeau, alors on ne résoud pas le problème, car on arrive à une situation où deux droits naturels s’opposent. Ma démarche était de montrer qu’il était nécessaire de prouver :
-le bien fondé de la notion de droit naturel
-que l’avortement est un droit naturel pour sortir de cette impasse.
Mon argumentation ne repose pas du tout sur le droit naturel, mais sur le simple constat que avorter, c’est arrêter un processus qui aurait fini par mettre au monde un être humain. Sans avortement, il naît, avec il ne naît pas. C’est aussi simple que cela.