@hommelibre : je précise que je ne « crois » pas à la psychanalyse, je prends seulement en compte ce qu’elle m’enseigne de concordant pour moi mais, mais, mais .... je perçois tout ce qui reste inexpliqué et je suis ouvert à tous les apports nouveaux par de nouvelles techniques et de nouveaux points de vue interprétatifs. Avec sérénité et pondération, pas dans l’hystérie sectaire bien entendu qui semble saisir notre époque !
On a la querelle sur le sexe des anges qu’on peut !
Le mal est que les tenants de la pseudo-théorie du gender ne veulent entendre parler de rien d’autre que du « genre », mais leurs observations valides.
Je vsus fais encore observer que - d’après ce que je sais - la théorie du genre ne fait pas appel à la psychanalyse. Pourquoi ? Parce que les tenants du genre sont d’abord des sociologues - quand il font leur enquêtes - s’en tiennent au comportement et à des indicateurs sommaires comme le « bien-être », la « satisfaction » ou l’adaptation à l’environnement (reconnaître un homme d’une femme comme une chaise d’une chèvre
), ils ne vont pas jusqu’à l’analyse des sentiment, des pensées, des souvenirs, des rêves et lapsus, des associations et de l’inconscient parce que cela ne se prête pas aux enquêtes à grands échantillons. Cela n’est accesssible que dans des études de cas, un patient après l’autre ... comme le fait la psychanalyse - celle de profondeur depuis plus de100 ans.
La psychologie comportementaliste,la seule connue des américains (l’ersatz de Roger aux Etats Unis, par exemple) n’a franchement rien à voir avec la psychanalyse (Freud, Jung, Lacan) au sens de psychologie des profondeurs. Elle ne gomme jamais la différentiation sexuelle. J’ai fait cette précision car je vois une appréciation négative de la psychanalyse dans votre excellent billet. Mis ce coup là la psychanalyse des profondeur est de votre coté - d’après moi, bien entendu.
VOUS AVEZ ECRIT : " En réalité cet hyper-égalitarisme forcené est une dérive
marxiste dont le but est la destruction de la société et de toute notion de
différence entre les humains. Le remplacement des institutions privées et
familiales par l’Etat-Mère égalitariste qui s’occupe de tout et nivelle tout
est une variante de l’Etat fasciste. La différence est qu’il s’impose par
l’idéologie plutôt que par la force. "
Je ne suis pas du tout marxiste, mais j’ai sur ce sujet quelques connaissances (ma jeunesse était en 1960 et 1970, j’ai lu plus Freud que Marx, il est vrai). Mais il faut être juste, il n’y a comme l’a dit très justement un intervenant plus haut, il n’y a aucun rapport entre la lutte des classes et la lutte des sexe. C’est un faux semblant. Le raison de cette différence est que l’enjeu de la lutte des classes est l’appropriation des revenus du capital et des moyens de production d’où : « la dictature du peuple et le rôle dirigeant du parti par le moyen du centralisme démocratique de Lénine » (et bla, bla, bla ...) - alors que dans la lutte des sexe c’est surtout le rapport de domination des hommes sur les femmes qui est en jeu, il n’est pas variment question d’immobilisation du capital productif et de classes sociales ... et que les hommes ne pourront jamais s’approprier le « moyen de production » des femmes - à moins de rêver se voir greffer un utérus ... à la suite de la queer theory qui est une sorte de pseudo-théorie « no limit » amusante un temps, mais au fond complètement délirante, folle !
Par contre vous voyez juste quand vous dites que toute idéologie qui tend à déstructurer les rapports humains intimes et/ou à imposer un type de rapports humains tend à devenir totalitaire. Je pense même qu’en général une dictature est assis sur une idéologie qui la justifie (il doit y avoir des exceptions cependant ... où la force brute est suffisante.)