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Soi même Soi même 15 novembre 2012 09:50

 C’est visible se focalisé uniquement sur le gaz de schistes on où tous simplement, il y a des recherche active qui vont être exploité dès 2013 au Japon des ressources sous marine de gaz qui sont des hydrates de méthane, qui sont plus polluants ce que nous connaissont aujourd’hui !

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Hydrates de méthane : après Fukushima, le Japon cherche du gaz
Par Jean-Emmanuel Rattinacannou, Futura-Sciences

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Exploiter le méthane contenu dans les gisements d’hydrates de gaz sera-t-il bientôt possible ? Avec un premier test prévu en mars 2013 et des milliards de yens investis, le Japon s’engage dans un programme de recherche ambitieux le long de ses côtes. Le but : une production commerciale dans les dix ans à venir.

La raréfaction des combustibles fossiles ne pousse pas qu’aux économies. La hausse du prix de l’énergie et les avancées technologiques ouvrent la porte à l’exploitation de gisements non conventionnels jusqu’ici inaccessibles.

C’est le cas au Japon où, depuis la catastrophe de Fukushima, la question de la dépendance du pays à une énergie nucléaire, dont l’avenir est au minimum incertain, a pris une autre ampleur. Le Japon, pauvre en ressources énergétiques, souffre également d’une économie trop liée aux importations d’hydrocarbures depuis le Moyen Orient. Trouver des sources d’énergie locales est devenu une priorité. Outre l’investissement dans le développement des énergies renouvelables, une forme particulière d’hydrocarbures a la faveur du gouvernement. Celui-ci vient en effet de s’engager à hauteur de 10 milliards de yens dans un programme visant l’exploitation commerciale des hydrates de méthane sous-marins dans les dix ans à venir.

Les hydrates de gaz ou clathrates sont des composés formés à partir d’eau et de gaz dans des conditions de haute pression et de basse température. Tout le long du talus continental (la pente qui relie les eaux côtières peu profondes aux abysses), la matière organique qui se décompose produit, comme ailleurs, du méthane. Mais à plusieurs centaines de mètres de profondeur la pression se chiffre en dizaines de bars et il ne fait que quelques degrés. L’eau se combine alors avec le gaz pour former, au niveau moléculaire, une sorte de cage très fine où est enfermé le méthane. Le composé est stable à 600 mètres pour une température de 7 degrés celsius. À l’œil nu, la chose a l’aspect de la neige. Une neige étrange, qui s’enflammerait à la moindre étincelle car elle contient dans 1 cm3, 164 cm3 de gaz. »

http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/developpement-durable-1/d/hydrates-de-methane-apres-fukushima-le-japon-cherche-du-gaz_31695/

L’état actuel de la production d’hydrate de méthane

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Pour la majeure partie de son approvisionnement en gaz naturel, le Japon est tributaire du gaz naturel liquéfié qu’il importe de l’étranger. En 2011 le volume annuel de ses importations de GNL a pour la première fois dépassé les 100 milliards de mètres cubes, pour un coût record de 4 800 milliards de yen, en augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente. Ce pic de consommation était en partie dû à la fermeture en série des centrales nucléaires consécutive au Grand séisme de l’Est du Japon. On prévoit certes que la stabilité des approvisionnements en gaz naturel va s’améliorer grâce à l’augmentation de la production de gaz de schiste aux États-Unis, mais la question des prix reste préoccupante. D’après la Revue des statistiques de l’énergie mondiale (Stastitical Review of World Energy, 2011), le coût des importations japonaises de GNL (prix CAF(*1)) est 2,5 fois plus élevé que les prix au carrefour Henry(*2) aux États-Unis ; L’impact est considérable tant sur le prix de l’électricité au compteur que sur la balance commerciale du Japon.

Dans ces circonstances, les ressources d’hydrate de méthane existant dans la zone économique exclusive du Japon ont un coût attrayant pour ce pays pauvre en ressources. Le gaz méthane produit à partir des ressources d’hydrate de méthane est le principal composant du gaz naturel. La mise au point d’une technologie de production à coût raisonnable, qui offrirait au Japon la garantie d’un approvisionnement stable et à long terme, augmenterait par la même occasion son taux d’autosuffisance énergétique. Elle constituerait en outre une carte maîtresse dans le cadre des négociations portant sur les importations de GNL. Le ministère japonais de l’Économie, du commerce et de l’industrie encourage l’exploitation des ressources d’hydrate de méthane et tout est désormais en place pour que les essais de production en mer commencent dès l’année prochaine. »

http://www.nippon.com/fr/currents/d00028/

 


Car il se pourrait bien que l’exploitation du gaz de schistes ne se fasse pas et en contre partie , les pétrolier se tourne vers un gaz infiniment plus facile à exploité, et beaucoup plus abondant et beaucoup plus polluant ?

« Le potentiel colossal des hydrates de méthane

Mais plus encore que les huiles et gaz de schiste, une autre ressource d’énergie fossile pourrait bouleverser le paysage énergétique mondial avant une dizaine d’années : les hydrates de méthane. Il s’agit de poches de gaz naturel confinées dans des cristaux de glace. Ceux-ci se forment à haute pression et basse température. On les trouve sous les océans dans les bassins sédimentaires ou sous le permafrost des cercles polaires. Le gaz présent dans cette glace se trouve à haute concentration : environ une molécule de gaz pour moins de six molécules d’eau. Ramené à la pression atmosphérique, cela représente un volume de 168 mètres cube de gaz pour 1 mètre cube d’hydrate de méthane.

Les réserves d’hydrate de méthane pourraient représenter jusqu’à 10 fois les réserves mondiales de gaz conventionnel s’élevant à 190 milliards de mètres cubes. Au rythme actuel d’extraction de gaz naturel, cela représenterait 140 à 700 ans de production. Selon l’USGS, le service géologique américain, la quantité de carbone ainsi piégé pourrait s’élever à dix mille milliards de tonnes, soit deux fois la quantité du carbone prisonnier de l’ensemble des gisements mondiaux – exploités ou non – de pétrole, de gaz naturel et de charbon !

Pour l’instant, il n’existe qu’une seule exploitation commerciale d’hydrate de méthane au monde. Elle fonctionne depuis 1978 et est située sur le champ de Messoyakha au nord de la Sibérie. Dans ce site d’exploitation, les hydrates de méthane se sont décomposés mais sont restés prisonniers d’une poche imperméable située sous le permafrost. Mais dans la majorité des autres sites potentiels exploitables, la situation est toute différente et les hydrates de gaz se trouvent dans des couches sédimentaires poreuses. Leur exploitation par liquéfaction provoquerait une remontée très dangereuse de méthane vers la surface. Tous les grands pays industrialisés tentent donc de mettre au point des techniques d’extraction fiables et adaptées à la nature très instable des hydrates de méthane. Il faut en effet savoir que la moindre modification de température ou de pression risque de provoquer la fonte de la poche de glace et de libérer le méthane dans l’atmosphère. Or, l’impact de ce gaz en matière d’effet de serre est de 25 fois celui du CO2 à quantité égale ! »

« En France, le projet expérimental Fordimhys (Formation and Dissociation of Methane Hydrates in Sediments) de production sous pression d’hydrate de méthane, sponsorisé par Gaz de France, Total et l’Institut français du pétrole et conduit par Jean-Michel Herri et Olivier Bonnefoy, du Laboratoire des procédés en milieux granulaires, devrait permettre de mieux évaluer, d’ici quelques mois, la faisabilité d’une exploitation à grand échelle des hydrates de méthane par notre pays.

On comprend mieux cet enjeu technologique, économique et énergétique quand on sait que l’exploitation des hydrates de méthane ne se limite pas aux immenses réserves qui tapissent les fonds sous-marins. En effet, les hydrates de méthane pourraient également à terme constituer une voie alternative tout à fait rentable pour le transport du méthane sur des distances relativement longues (jusqu’à 6000 km). Le transport des hydrates par bateau pourrait donc se substituer pour une large part à l’acheminement du gaz naturel liquéfié par gazoduc.

Deux siècles après leur découverte par le chimiste britannique Humphrey Davy, la récupération et l’exploitation à grande échelle des hydrates de méthane et l’exploitation massive du gaz de schiste à l’aide de méthodes respectueuses de l’environnement et intégrant systématiquement des systèmes de capture et de séquestration de carbone, pourraient donc révolutionner le paysage énergétique mondial au cours de ces vingt prochaines années. La France, qui a la chance de posséder en grande quantité ces ressources énergétiques précieuses, tant dans son sous-sol que dans son immense domaine maritime, doit, dans un cadre de coopération européenne et internationale renforcée, tout mettre en œuvre pour devenir un pays pionnier dans l’exploitation propre et durable de ce nouvel « or bleu ». »

http://www.scoop.it/t/non-au-gaz-de...

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Energie & Environnement
Une équipe de recherche réussit l’extraction d’hydrates de méthane par injection de CO2

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70057.htm

Alors que le gaz naturel non conventionnel - le gaz de schiste en premier lieu - bouleverse depuis quelques années le secteur de l’énergie, certains travaillent déjà à la prochaine étape. Ainsi, une équipe de recherche américano-japonaise a réussi à extraire de manière continue des hydrates de méthane dans la région de North Slope, en Alaska, a annoncé le Secrétaire à l’Energie Steven Chu le 2 Mai 2012.

L’hydrate de méthane, la « glace qui brûle »

Les hydrates de méthane, également appelés chlarates de méthane, désignent des molécules de méthane piégées au sein d’une fine « cage » de glace. Il s’agit d’une formation qui survient naturellement dans les milieux à basse température et à haute pression, notamment dans les bassins sédimentaires au niveau du plancher océanique et dans le pergélisol des régions polaires (permafrost). »

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70057.htm

A force de se focalisé que sur un seul aspect, nous sommes nous pas en train de nous faire tous bonnement doubler ?




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