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clostra 20 novembre 2012 11:14

Mais non mais non : j’ai bien dit « sans queue ni tête », simplement une orientation pour ne pas passer son temps à tourbillonner tantôt une extrémité dans le sens du courant (car l’objectif premier n’est sans doute pas de se reproduire mais simplement : de s’augmenter en se nourrissant )

Mais vous avez raison, comme il n’y ni queue ni tête, c’est le courant qui décide (car bien sûr sans tête, ce métamère isolé ne peut réfléchir au sens de sa propre histoire...)

le courant d’eau où sont dissouts des nutriments décide de ce qui est la tête et de ce qui est la queue.

Vous me direz : s’il n’y a plus de courant, il n’y a plus ni queue ni tête et là c’est le commencement de la fin (faim). Le commencement de la faim est un très bon début parce que la multiplication des métamères a déjà fait son travail ! C’est là en effet que la queue ne peut devenir la tête du fait du gradient de concentration « habituel » des nutriments dissous.

Pas fous l’ensemble de métamères ! ils vont se remettre en ordre de marche « habituelle » et c’est peut-être le commencement du début d’une sorte d’intelligence du milieu, pour que les nutriments se remettent à circuler « comme avant » : le « muscle » est né car, puisque le courant ne veut plus entrer et ressortir, il faut trouver la parade : c’est donc un plagiat, une sorte de « supplétif », une première émancipation liée à un apprentissage.

(NB les êtres unicellulaires avaient déjà ouvert la voie avec leurs cils vibratiles)

Ce que met en question Bernard est en effet « qui de l’oeuf et de la poule » a commencé à dresser un plan organisateur ? certainement pas le hasard mais plutôt la nécessité.


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