Cet article est trop
pessimiste. La belle conscience d’Albert Londres est toujours présente dans la
profession, au moins dans le journalisme féminin. Et l’actualité nous le
prouve.
Des hommes, des femmes
et des enfants de Civitas marchent dans la rue en portant des pancartes. On
voit bien que ce sont des dangereux fascistes quand ils refusent que des femmes
nues viennent leur envoyer des gaz à la figure avec des aérosols.
La manifestation
fasciste aurait pu passer inaperçue mais, heureusement, la presse a encore
quelques courageux correspondants de guerre qui, en prenant les plus grands
risques, vont enquêter sur le lieu même des batailles.
Je propose qu’on
réserve dès maintenant au Panthéon, à côté de Jean Moulin, une place pour
l’héroïque Caroline Fourest, grâce à qui le monde a été informé des dangereux
agissements des marcheurs fascistes.