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olivierchen 8 décembre 2012 12:14

@ Franc 

le bouquin « La vie secrete des plantes : en version francaise n`est plus disponible , iL fo lire en version original langue anglaise vous pouvez commander a l`etranger .

Ci joint extrait :

La vie secrète des plantes
 
Depuis les temps connus les plus lointains, dans toutes les grandes cultures, les hommes ont développé sur la vie des plantes, toujours dans le cadre d’une conception universelle de la vie, de profondes connaissances, intégrées dans les sciences traditionnelles telles que l’alchimie, l’astrologie, la médecine, etc.
Les principales sources de ce savoir ont été les Ecoles de Mystères et la communication directe des médecins-mages avec les elfes, les sylphes, les fées, les lutins et les autres élémentaux du monde végétal (1). Ces acquisitions se sont graduellement perdues au cours des millénaires, avec quelques brillantes renaissances comme en Grèce, à Rome et chez les Celtes, jusqu’aux ultimes lueurs, chez les peuples incas et aztèques. Sans négliger des survivances chez les plus modestes mais également énigmatiques héritiers des mages, les chamans ou medecine men des peuples marginaux du monde qui établissent avec les élémentaux des plantes une forme de dialogue leur permettant de trouver le type de substances végétales qu’ils peuvent utiliser pour traiter les maladies.
 
Après la chute de l’Empire romain et des siècles d’obscurantisme, un nouvel élan de la tradition réveilla l’Europe et la Renaissance prit son essor en Italie. Des personnages de l’envergure de Léonard de Vinci, Paracelse ou Giordano Bruno, permirent à l’Occident de redécouvrir ces sciences anciennes, bien que de façon fragmentaire.
 
Le matérialisme qui se développa à partir du XVIIe siècle réduisit de plus en plus ces contacts avec la nature. La capacité de percevoir le côté subtil de la nature et de ses habitants se perdit lentement. On acquit des conceptions très précises sur la matière, face à une ignorance presque absolue de l’invisible, agent des phénomènes physiques et chimiques.
 
Les liens fragiles qui se maintenaient encore furent définitivement coupés au XIXe siècle. Le coup de grâce fut donné par la science occidentale et on en vint à considérer les êtres vivants comme des objets et la vie comme un phénomène mécanique, privé de toute transcendance.
 
Cependant, en cette fin du XXe siècle, la science a commencé à étudier, avec plus d’humilité et moins de préjugés, certains phénomènes considérés naguère comme peu sérieux. Alors que les scientifiques du XIXe siècle se montraient intransigeants et sectaires, ceux d’aujourd’hui font preuve de prudence dans leurs découvertes. En effet, dans la deuxième moitié de ce siècle, des expériences incontestables les ont obligés à une extrême prudence face à la possibilité que la vie soit une réalité qui dépasse la matière.
 
Que ressentent les plantes ?
 
En 1966, Backster, spécialiste connu dans la détection des mensonges à l’aide du galvanomètre, eut l’idée d’appliquer les électrodes de son appareil sur les feuilles de sa dracæna (2) et de suivre ses réactions tandis que l’eau se répandait sur ses racines. A son étonnement, le graphique décrivit une ligne descendante très dentée. La plante serait-elle capable de sensibilité ?
 
La façon la plus efficace pour provoquer, chez un être humain, une réaction suffisamment forte pour que le galvomètre saute, est de le menacer de mettre son bien-être en danger. Backster décida d’agir ainsi avec la plante. Il mit une feuille dans sa tasse de café chaud ; le galvanomètre n’enregistra rien. Il réfléchit et imagina une menace plus importante : brûler la feuille sur laquelle il avait appliqué les électrodes. Au moment même où il le pensait et avant qu’il soit parti chercher une allumette, le graphique décrivit une ligne ascendante prolongée. Backster n’avait fait aucun mouvement ni vers la plante, ni vers l’appareil. Serait-il possible que la dracaena ait lu sa pensée ?
 
Il sortit de la chambre, et revint avec quelques allumettes. Il constata alors que le graphique enregistrait un autre tracé brusque vers le haut, indubitablement provoqué par sa détermination de mettre la menace à exécution. Il s’apprêta à brûler la feuille. Le graphique enregistra alors une réaction plus faible. Quand il commença à faire les gestes comme pour brûler les feuilles, il n’y eut aucune réaction. La plante semblait capable de distinguer une véritable intention d’une intention simulée.
 
Backster constata que les plantes avaient recours à la perte de »sensation« lorsqu’elles se sentaient irrémédiablement menacées. Ainsi, sa plante ne réagissait à aucun stimulus en présence d’un ami physiologue, dont le travail exigeait de détruire des plantes pour obtenir leur extrait sec.
 
Pour savoir si les plantes possédaient une certaine forme de mémoire, Backster et ses étudiants mirent au point une expérience. Backster devait essayer de trouver »l’assassin« d’une plante. Six étudiants, les yeux bandés, tirèrent des papiers d’un chapeau. L’un d’eux portait des instructions pour détruire l’une des deux plantes qui se trouvaient dans la pièce voisine. L’assassin devait commettre le crime en secret, n’ayant que l’autre plante comme témoin. Une fois le »crime« accompli, Backster connecta la plante survivante au polygraphe et fit défiler les étudiants un à un devant elle. Il réussit à identifier le coupable, car en présence de l’un d’eux, le graphique décrivit une courbe frénétique. L’étudiant confirma qu’il avait bien été »l’assassin« .
 
Dans une autre série d’observations, Backster nota qu’il semble se créer une espèce de communion ou d’affinité entre une plante et la personne qui s’en occupe, quelle que soit la distance qui les sépare. Il parvint à cette constatation à l’aide de chronomètres, en notant toutes ses activités au cours de la journée. Il remarqua ensuite que la courbe décrite par l’appareil coïncidait avec les différentes émotions qu’il avait éprouvées durant la journée.
 
Vogel, scientifique inspiré par les expériences de Backster, disposa trois feuilles à la tête de son lit. Tous les matins, durant une minute, il encourageait amoureusement deux d’entre elles à continuer à vivre, et ignorait délibérément la troisième. Au bout d’une semaine, cette dernière était fanée, alors que les autres étaient épanouies. Un jour, il invita un psychologue chez lui. La plante qui se trouvait dans la pièce, et sur laquelle était connecté un enregistreur, eut une réaction soudaine et intense, puis devint comme morte. Vogel demanda au psychologue à quoi il avait pensé. Celui-ci répondit qu’il avait comparé mentalement le philodendron (3) de Vogel au sien et qu’il le trouvait moins beau. De toute évidence cruellement blessée dans »ses sentiments« , la plante de Vogel refusa de réagir le reste de la journée ! En fait, elle resta presque deux semaines »de mauvaise humeur« . Vogel ne doutait plus que les plantes puissent éprouver de l’aversion envers les pensées des humains.
 
Cela ne se constatait pas seulement avec les êtres humains. Backster put démontrer à un groupe d’étudiants de l’université de Yale que les mouvements d’une araignée, dans la pièce où se trouvait une plante reliée à un appareil, étaient à l’origine de changements dramatiques dans le graphique. Ils survenaient, par exemple, juste avant que l’araignée n’échappe à quelqu’un qui voulait l’empêcher de se déplacer. »Il semblerait, commentait Backster, que la plante eût capté chacune des décisions de l’araignée de fuir, provoquant une réaction dans la feuille« .
 
Une autre fois, Backster se coupa le doigt et l’enduit d’iode. La plante qu’il était en train d’observer à l’aide de l’appareil réagit immédiatement, semble-t-il, à la mort de quelques cellules de son doigt. Un jour, alors qu’il se préparait à prendre une tasse de yaourt, la plante eut une réaction qui le surprit et le désorienta jusqu’à ce qu’il s’avère que le sucre qu’il mélangeait au yaourt contenait une substance chimique qui était en train de détruire certains bacilles vivants du yaourt. Il comprit alors pourquoi des lignes étranges s’inscrivaient sur le graphique lorsqu’il remplissait l’évier d’eau chaude, tuant ainsi les bactéries qui s’y trouvaient.
 
 »La faculté de sentir, affirme Backster, ne paraît pas s’arrêter au niveau cellulaire. Elle peut s’étendre au moléculaire, à l’atomique et au sous-atomique. En conclusion, tous les êtres qui ont été conventionnellement catalogués d’inanimés, auraient peut-être besoin d’une réévaluation.« 
 
Ces expériences, répétées par de nombreux chercheurs, montrèrent que les plantes avaient une sensibilité, leur permettant, entre autres, de percevoir les sentiments et les états émotionnels des êtres humains, voire de réagir face à eux avec une certaine autonomie.
 
Les plantes peuvent aussi ressentir clairement les changements saisonniers et le mouvement des astres. Mairan, en 1720, observa que le coucher du soleil semblait influer sur le mimosa pudica qui refermait alors ses feuilles, tout comme lorsqu’il les touchait. Il enferma alors un mimosa dans une armoire. Il constata qu’à midi, les feuilles étaient grandes ouvertes et qu’au coucher du soleil, elles se refermaient, tout comme celles des mimosas restés dans le salon. Les plantes »sentaient" le soleil même si elles ne le voyaient pas.
 
Les plantes et la musique
 
Dorothy Retallack, organiste et mezzo-soprano professionnelle qui avait donné des concerts au Beacon Supper Club de Denver, réalisa une expérience biologique de laboratoire avec les plantes. Aidée d’une amie, elle sélectionna deux groupes de plantes parmi lesquelles il y avait des philodendrons, du maïs, des radis, des géraniums, etc. Ensuite, elles passèrent à l’un des deux groupes une bande magnétique sur laquelle était gravées les notes musicales si et ré, jouées au piano. Ces sons étaient ennuyeux et monotones et au bout de trois semaines, toutes les plantes commencèrent à se faner et certaines d’entre elles s’éloignèrent de la source sonore, comme si un vent fort les avait fait dévier. Le groupe de plantes qui s’étaient développées en paix avait fleuri.
 
Elle réalisa également avec des courges une expérience qui dura huit semaines. Elle leur fit écouter de la musique diffusée par deux stations de radio de Denver, l’une de rock, l’autre, de musique classique. Les courges exposées aux morceaux de Haydn, Beethoven, Brahms, Schubert et d’autres auteurs européens des XVIIIe et XIXe siècles, s’orientèrent vers la radio et l’une d’elles s’enroula amoureusement autour de l’appareil. Les autres, au contraire, se développèrent en fuyant la musique rock et essayèrent même de grimper après les parois glissantes de leur récipient de cristal. Dorothy Retallack fit d’autres essais semblables au début de 1969, avec du maïs, des courges, des pétunias, des calendules, etc., avec le même résultat. La musique rock faisait que certaines plantes croissaient au début devenant anormalement hautes, avec des feuilles excessivement petites, les autres étant paralysées ; au bout de quinze jours, toutes les calendules étaient mortes, alors que celles à qui on avait mis de la musique classique fleurissaient, à seulement deux mètres de distance. Durant la première semaine, les plantes exposées à la musique rock consommaient beaucoup plus d’eau que les autres, bien qu’elles en profitassent moins. En effet, en examinant leurs racines, on constata qu’elles étaient maigres et n’avaient en moyenne qu’un pouce (2 cm 1/2) de longueur alors que les autres plantes avaient de grosses racines épaisses et quatre fois plus longues.
 
Dorothy Retallack voulut connaitre la réaction des plantes aux sons classiques du Sitar hindou, exécutés par le Brahman bengali Ravi Shankar. Les plantes avaient manifesté leur préférence pour Bach, en se tournant vers les Préludes à 35 degrés. Mais leur réaction à la musique de Shankar fut plus positive encore : elles s’inclinèrent de plus de 60 degrés, l’une des plantes s’approcha tant qu’elle entoura presque l’instrument. De nombreux résultats postérieurs confirmèrent ces découvertes. On peut donc constater qu’un certain type de musique exerce des influences bénéfiques sur la croissance et le développement des plantes, grâce à la sensibilité qu’elles possèdent, tandis que d’autres rythmes produisent au contraire des effets négatifs empêchant leur développement ou provoquant des maladies, voire même, la mort. Une fois encore, se corrobore la relation intime des plantes avec leur environnement.
 
Nous sommes peut-être en train de redécouvrir ce que les ésotéristes de tous temps avaient proclamé : que les plantes, et tout ce qui existe, ont une vie tout comme nous, ainsi que l’univers dans sa totalité.
 
Nouvelle Acropole Pérou.
Traduit de l’espagnol par Nicole Lévy
 
Notes : 1- Pour plus de renseignements sur la question des élémentaux, voir, de Georges LIVRAGA, Les esprits de la nature.
(2). Dracæna : plante d’origine tropicale de la famille des liliacées.
(3). Philodendron : plante d’origine tropicale de la famille des aracées.




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