M. Lhomme,
Votre raisonnement est bancale : sous prétexte que le nucléaire représenterait moins de 15% (et non 10) du total de la production d’énergie électrique annuelle dans le monde, l’on ne devrait pas envisager son développement ? Quand bien même permet-il d’éviter dors et déjà, chaque année, le rejet de centaines de millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère ?
Ce qui fait d’ailleurs qu’un français, parmi les occidentaux appartenant 20 plus grandes puissances, est celui qui rejettent le MOINS de CO2 ?
De plus, si l’on suit votre logique, ce que l’on nomme abusivement de « renouvelables » (puisqu’étant des énergies d’appoint nécessairement couplées à de l’énergie fossile) représentent (en mettant la biomasse et l’hydroélectricité de côté) moins de 2% du total. Ainsi donc il conviendrait d’encore moins chercher à les développer !
Voyez comme votre argumentation, parfaitement nullissime, se retourne contre vous.