Je reprends ce passage qui est central comme vous l’avez souligné à juste titre :
"les établissements que la puissance publique y consacre doivent être
aussi indépendants qu’il est possible de toute autorité politique ; et
comme, néanmoins, cette indépendance ne peut être absolue, il résulte du même principe, qu’il faut ne les rendre dépendants que de
l’Assemblée des représentants du peuple, parce que, de tous les
pouvoirs, il est le moins corruptible, le plus éloigné d’être entraîné
par des intérêts particuliers, le plus soumis à l’influence de l’opinion
générale des hommes éclairés, et surtout parce qu’étant celui de
qui émanent essentiellement tous les changements, il est dès lors le
moins ennemi du progrès des lumières, le moins opposé aux améliorations
que ce progrès doit amener. «
A le relire, il ne s’oppose pas à vraiment à la thèse de M. Chouard. Si cette »assemblée des représentants du peuple« en est bien une, nul doute que M. Chouard applaudira cette phrase des 2 mains. Le problèmes est que nous avons aujourd’hui une assemblée des représentants des RICHES, ce qui est très différent.
Quand à la fin de la phrase, l’assemblée la moins »ennemi du progrès des lumières". Bien sûr que cette assemblée aimera ces lumières, si celles-ci sont bien là pour élever le peuple, mais hélas, on ne remarque pas encore qu’elles soient là pour ça. Suivez mon regard.