Bonjour Romain
Merci pour vos commentaires
Globalement, nous sommes d’accord.
Maintenant le principe de la décentralisation peut avoir des effets pervers :
Au moment du transfert, l’Etat transfère les moyens humains et financiers qu’il consacrait à cette compétence. Ils peuvent être insuffisant dès le départ et les collectivités dovent remettre au pot en augmentant la fiscalité.
Les collectivités peuvent aussi mieux gérer cette compétence avec moins d’argent, sans que le service public et les effectifs diminuent. J’ai mis en oeuvre cette méthode. Les économies réalisées peuvent alimenter un autre budget.
Enfin, lors des transferts, on ne peut pas prévoir l’explosion future des dépenses en raison de la crise économique : c’est le cas des dépenses sociales. Les collectivités ont alors deux choix : soit augmenter les impôts, soit demander une rallonge à l’Etat, ce qui n’est pas logique dans l’esprit même de la décentralisation qui veut que les compteurs ont été arrêté à un instant T et que les dotations de l’Etat n’evoluent pas plus vite que l’inflation.
Je suggère donc à ces collectivités, qui par ailleurs ont mis en place des politiques facultatives destinées à se valoriser, d’en revenir aux fondements des compétences obligatoires qui leur ont été confiées et de mettre les fonds publics là où ils doivent être.