Il est aburde de livrer à un client un plat somptueux puis de lui en retirer une partie avant qu’il puisse le manger
La perversion du « Attends, je t’en retire une partie avant que tu puisses manger » est doublée
Il y a d’abord la frustration première que chacun saisit facilement
Mais s’y ajoute une seconde en « J’avais l’impression de pouvoir me payer l’abondance mais en fait c’est l’abondance qui se paye ma tête. Ce n’est pas moi qui me paye un objet, c’est l’objet qui se paye de moi »
Ça ne peut que produire des incompréhensions et des colères
Si on ne peut pas laisser un plat sompueux à un client, on ne doit lui servir d’emblée que le juste plat