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En réponse à :


volt volt 29 décembre 2012 17:20

ce papier est très complet même si wikipédieux à l’excès.

ce que vous ne signalez pas : la différence induite par les modes de traitement de la plante -
ainsi avant résine, c’est un « higher » plus euphorisant, 
après l’étape résinifiée,ce serait plutôt un « downer », plus calmant. 
la seconde version pourrait être tenue pour plus « désocialisante ».

Et votre allusion aux paranoïas impliquées n’est valable que pour certains types de personnalités, dont il faut hélas reconnaître qu’elles deviennent majoritaires.
Votre « confusion », sinon mise au même plan des problèmes de l’adulte et de ceux du foetus porte une ficelle un peu grosse, et dans le texte, vous ne précisez pas combien pendant les étapes de croissance chez les ados justement c’est bien plus ravageur qu’après vingt ans pas exemple.

Il aurait été bon d’insister et de développer sur ce point que les joints des 60s & 70s ne sont plus du tout les mêmes que ceux d’aujourd’hui ; des modifications génétiques au niveau des divisions cellulaires - notamment sur du sénégalais et du viet - ont fabriqué des bombes au regard desquelles le libanais ou même l’afghan font désormais figure de vieux tacots,mais délicieux quand même : à la bonne saison, on court torses nus dans les champs, pour retirer ensuite sur la peau avec un couteau ce qui s’y dépose et qui est la fine fleur avant la récolte.

comme dans le cas de l’alcool, c’est le rythme de joints quotidiens qui compte, et surtout le joint matinal qui décide de la gravité.
mais cette gravité n’est tant à mesurer sur le plan du ravage individuel (que vous détaillez) que sur celui d’un collectif désormais susceptible de se faire mener partout - le mot est faible...

pas d’illusions cependant sur la dépénalisation (hélas ?) incontournable, elle permettra au moins, avec l’intensification des cultures personnalisées d’échapper aux ferraris de skunk qui font des ravages ; mais là encore il faut relativiser, car de toute manière les synapses saturent vite, et au-delà d’un certain taux de THC, le cerveau ne reçoit plus les surplus.

la sortie du cannabis est moins facile que ce qu’on dire : oui il est parfaitement possible sans trop de symptômes désagréables, sinon quelques huleurs, d’arrêter - au bout de cinq jours, le cerveau est clean, et 15 jours pour le sang... 
Reste l’entou-rage consommant...
et surtout la motivation : pourquoi donc arrêter ?...

Certains poètes ont tenté d’y donner réponse :

Les Mains de Marie-Jeanne,

Mains sombres que l’été tanna,

 

Ce sont des ployeuses d’échines,

Des mains qui ne font jamais mal,

Plus fatales que des machines,

Plus fortes que tout un cheval ! 

 

Voici le temps des assassins...


Toutes les monstruosités violent les gestes atroces d’Hortense. Sa solitude est la mécanique érotique, sa lassitude, la dynamique amoureuse. Sous la surveillance d’une enfance elle a été, à des époques nombreuses, l’ardente hygiène des races. Sa porte est ouverte à la misère. Là, la moralité des êtres se décorpore en sa passion ou en son action. – O terrible frisson des amours novices, sur le sol sanglant et par l’hydrogène clarteux ! Trouvez Hortense.


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