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Daniel Milan (---.---.2.58) 31 août 2006 17:01

Extraits d’un article (inédit) du 18 juillet 1999, intitulé : « Y a-t-il encore des Femmes au milieu des ruines ? » dont je suis l’auteur. "(...) Ce que nous appelons femmes, aujourd’hui, n’ont de féminin que leur apparence et morphologie (...) Le Kapital et le féminisme qui ont mis la femme sur... le marché du travail... au nom de l’égalité et de la liberté, ont tué la femme (...). Il n’est pas certain que la « femme » sache qu’elle ait un corps féminin, ni à quoi il peut servir, en dehors de ce que les féministes et les publicitaires lui ont inculqué : des atouts professionnels... à entretenir... A leurs mères et grands-mères postmodernes bigotes... leur ont succédé des filles et des petites-filles modernes, non moins bigotes, mais avec des calculatrices dans la tête à la place du cerveau... Leurs grands-mères en étaient encore, elles, à leur âge, aux additions faites à la main... La femme, aujourd’hui, n’éprouve que du mépris, si ce n’est de la haine à l’égard des hommes et encore davantage à l’égard des vrais... Son attirance à l’égard des hommes est motivée, non pas par des sentiments et des émotions, mais par le calcul, l’intérêt et la mode... L’homme de leur vie, c’est l’homme qui « pense » à sa panse et « fait comme tout le monde »... L’homme « battant »... L’homme « dynamique » au ventre plat (comme ceux des magazines...)... disposant d’un appartement avec « tout le confort », d’une voiture du dernier modèle sorti, qui « va en boîte », « au resto » au moins chaque week-end ; passe ses vacances dans des lieux branchés... et qui dépense sans compter... L’homme de leur vie, c’est l’homme domestique, docile, bien élevé, bien dressé, qui ne baise que sur ordre, quand on lui demande et comme on lui demande... (...).S’il est naturel et juste que la femme ait les mêmes droits humains que l’homme, en tant qu’être humain, le comportement de la femme à l’égard de l’homme est l’état de marchandise auquel elle ramène tout ce qui se rapporte à lui, qui constitue l’une des plus grandes perversions de l’époque à laquelle on a attribué les brevets de normalité... et de civilisation... La Femme « au milieu des ruines », de plus en plus difficile à rencontrer, en admettant qu’elle existe encore, c’est la femme qui pense et qui rêve à autre chose qu’à recevoir des bijoux et à effectuer toute l’année des croisières en compagnie de milliardaires... C’est la femme douce, amoureuse et complice, capable de dialoguer avec son compagnon, de le comprendre, de l’aider, de le soutenir et de partager avec lui idéaux, rêves, passions et émotions... C’est la femme capable de s’émouvoir aussi bien devant la beauté d’un coucher de soleil ou d’une fleur, que devant un geste de tendresse ou d’amour de son compagnon... C’est la femme capable aussi bien de s’indigner devant une injustice qui lui est faite, que devant celle qui est faite à des inconnus... C’est la femme qui ne voit pas l’homme différencié avec l’oeil de la haine et de la dérision... C’est la femme qui sait accepter l’Homme chez l’Homme, et qui ne voit pas l’Homme avec les yeux de l’infériorité... Il m’est parfois arrivé de rencontrer de telles femmes... (...)".


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