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VERCOUTERE 6 janvier 2013 15:35

 

A messieurs les critiqueurs :

 

Je tiens à signaler une erreur au dernier paragraphe : ce n’est pas 60 000 dollars par personne mais par médecin. Pour votre gouverne, en France, les labos dépensent plus 40 000 euros par médecin chaque année.

 

Pour le reste, je réponds aux critiques qui se retranchent derrière le trop commode anonymat

Le constat dressé par Yvan Illitch remonte à plus de 35 ans. Tout ce qu’il dit – et je n’ai jamais dit le contraire de ses propos – ne s’est pas forcément vérifié, mais dans l’ensemble, il faut reconnaître qu’il a le plus souvent raison.

 

Ainsi, « Les effets pathogènes de la médecine, écrit Illich, sont, de toutes les épidémies, l’une de celles qui se propagent le plus vite. Les maladies provoquées par les médecins constituent une cause d’aggravation de la morbidité plus importante que les accidents de la circulation ou les activités liées à la guerre. » Exagération ? Jugez-en à partir de ces quelques exemples. S’ils sont, pour la plupart, tirés d’études américaines, ce n’est pas que les hôpitaux soient plus mauvais aux Etats-Unis mais seulement que la mise en question et l’examen du système sanitaire y sont plus francs et plus critiques.

 

Lors de la grève (qui dura un mois) des hôpitaux israéliens, le taux de mortalité de la population fut plus faible qu’à aucun autre moment. Seules les urgences étaient acceptées, ce qui fit baisser de 85 % le nombre habituel des admissions. Cette même baisse de 85 % fut enregistrée lors de la grève des hôpitaux new-yorkais. Tout se passe comme si la population se portait mieux lorsque les soins médicaux sont limités aux urgences.

 

En citant, le Chikungunia, vous oubliez les remarquables résultats obtenus avec le Chlorure de magnésium. Quant à l’hypertension ou le diabète et les carries, je n’ai jamais prétendu que la médecine allopathique devait être rejetée.

L’antibiotique a son intérêt. Il rend service, mais l’accroissement des résistances observées répond à des prescription parfois abusives.

Votre faîtes un procès d’intention qui n’a pas lieu d’être.

En prescrivant un traitement chimique, le médecin doit tenir compte du terrain et ne pas oublier le « primum non nocere », ce qui ne signifie pas que ce traitement chimique doit être systématiquement écarté.

Illitch a parfaitement raison en déclarant que les individus ne sont pas malades seulement de quelque atteinte extérieure et accidentelle, guérissable moyennant des soins techniques : ils sont aussi malades, le plus souvent, de la société, de l’environnement et de la vie qu’ils ont. Une médecine qui prétend traiter les maladies sans se préoccuper de cette globalité, aide les gens malades à continuer leur façon de vivre malsaine, pour le plus grand profit des fabricants de poisons de toute sorte.

 

Mon seul intérêt est celui du malade et non celui des indices boursiers comme trop souvent de nos jours. Il faut savoir raison garder….

 

 

Marc VERCOUTERE

 


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