@ Bernard 29
Ah, le rêve du grand soir ! Moi, je rêve du petit matin et du regard éveillé qui observe ce qui se passe à la lumière d’une déconstruction des idéologies et des propagandes délétères dont on nous abreuve. Et surtout il faut penser (je sais, c’est dur et ça fatigue) aux buts que se donne une société donnée. Pour mémoire, Mme Thatcher disait que, pour elle, la société n’existait pas, qu’il n’y avait que des individus.
Voilà comment on balaie d’un revers de main toute réalité, toute raison d’être d’une société, ou d’un groupe, si petit soit-il. Pas de classes, pas de groupes, pas de... et le tour est joué. Un peu d’amalgames, un peu de mensonges, un peu de menaces d’appartenir à la ringardise, et on présente des urnes bien propres à la foule des godillots.
E la nave va (et vogue la galère).