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antoine (Montpellier) antoine (Montpellier) 18 janvier 2013 18:08

Sur les retraites je recommande, même s’il est long, ce texte d ’un des meilleurs spécialistes « alternatifs » à la pensée unique, Bernard Friot : L’enjeu des retraites (par Bernard Friot, Carré rouge)

Du même auteur sur revenu ou salaire universel avec cette phrase en exergue : « universaliser le salaire est tout autre chose qu’assurer un revenu garanti universel. » : Pour un salaire universel

Enfin, je rappelle à ceux qui en sont encore au leitmotiv libéral de la « démotivation » qui guetterait les privés d’emploi ce qu’écrit un autre économiste sur la base d ’autre chose que « l’air du temps » qui est l’air des parfaits inutiles qui nous gouvernent et à qui on ne demande pas de comptes (!) sur leur motivation/démotivation :

Je reviens sur cette idée qui fait des dégâts : « les allocations et minima encouragent à ne rien faire » (http://www.mediapart.fr/journal/economie/090511/la-france-un-pays-dassistes)

C’est ce que pensent environ la moitié des Français, parce qu’ils sont soumis à une propagande effroyable. Or, c’est un mensonge de classe qu’il faut combattre (le mensonge, et la classe des ploutocrates qui répand ces idées).

Selon une enquête menée en 2009 par le Trésor auprès de 7.000 allocataires du RMI (RSA), de l’allocation parent isolé et des ASS, seuls 4 % des sondés donnent comme raison de leur inactivité la non rentabilité financière de la reprise d’activité. C’est même seulement 1% selon la Caisse nationale des allocations familiales (CNAF).

Les études convergent : même dans les cas où le gain à la reprise d’un emploi est faible, les bénéficiaires de minima sociaux veulent en général tout de même en retrouver un, et il n’est pas rare qu’ils reprennent un travail même s’ils y perdent. La motivation financière n’est donc pas primordiale.

Selon l’enquête du Trésor, si un quart des bénéficiaires du RMI/RSA ne recherchent pas activement d’emploi, c’est d’abord à cause de leur état de santé, de contraintes personnelles, comme le sentiment de ne pas être employable en raison d’une période d’inactivité trop longue, l’absence de moyen de transport ou la garde des enfants… ET SURTOUT LE FAIT QU’IL N’Y A PAS D’EMPLOI DISPONIBLE ou que ceux que l’on propose sont souvent des « offres déraisonnables ».

Les chômeurs n’ont besoin ni de carotte ni de bâton mais d’abord d’emplois décents, de formation et d’accompagnement digne de ce nom.

L’assistance ne peut être assimilée à l’assistanat. L’assistance est avant tout un devoir de solidarité de l’ensemble de ses membres envers les plus fragiles d’entre eux (ONPES). La non assistance à personne en danger est un délit.

Tiré de ceci qui est bon à lire en entier : Quelques gros mensonges sur l’assistanat et sur les chômeurs


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