Nous sommes en désaccord sur la radicalité prêtée à Mélanchon.
L’Union Européenne est un bouillon putride qui mijote au feu doux des
impuissances nationales depuis 30 ans. Or Mélanchon serait mal inspiré
de critiquer l’attitude de Bayrou quand l’un et l’autre soupent à cette
marmite. Voilà un homme qui se prétend socialiste, humaniste et généreux, tribun
d’un peuple fantasmé et pourtant prêt à imposer aux patries
voisines l’Union Européenne française et l’Euro français. C’est à dire d’imposer par le
chantage, dans le cas douteux où il parviendrait jamais au pouvoir, l’intérêt des 43 millions d’électeurs français aux 375
millions d’électeurs que compte l’Union...