Non, non : ce n’est pas de l’humour.
Je vous parle des Maliens, les premiers concernés, par les exactions des narco-djihadistes, qui comptaient en faire un pays islamiste, sous la loi de la charia.
Vous n’êtes pas au courant ?
Alors, un petit rappel :
Les crimes commis par les groupes islamistes dans le Nord
La prise de Gao et des abords de Tombouctou par les forces
franco-maliennes, appuyées par les premières troupes africaines de la
Mission africaine de soutien au Mali (MISMA), constitue pour les
populations une réelle libération tant les crimes perpétrés par les
groupes armés djihadistes ont été nombreux et cruels : exécutions
sommaires, viols, esclavage sexuel, enrôlement d’enfants soldats,
mutilations, bastonnades, vols, destructions de biens culturels et
religieux protégés. Les informations et les témoignages recueillis par
la FIDH depuis l’offensive conjointe du Mouvement National pour la
Libération de l’Azawad (MNLA) et des groupes armés islamistes en janvier
2012 démontrent que des crimes graves, y compris des crimes de guerre,
ont été commis contre les populations civiles et des combattants
désarmés.
Dans la ville de Gao, reprise aux djihadistes le 26
janvier 2013, les groupes armés djihadistes se sont illustrés ces
derniers mois par leur cruauté : 8 hommes amputés (d’une main ou d’un
pied et d’une main), de nombreux crimes sexuels et le recrutement
d’enfants soldats. Une femme rencontrée par la FIDH témoigne que « de
nombreuses femmes ont été emmenées en brousse et violées là-bas ». « Ils
escaladaient même les murs des maisons pour venir nous violer »
ajoute-t-elle. Les femmes étaient obligées de se dissimuler totalement
et il leur était interdit d’écouter la radio, de porter des bijoux, des
crèmes, des mèches ou de fréquenter des hommes. « Même saluer un homme
pouvait vous faire chicotter [battre] » témoigne une jeune femme.
Une pétition ?