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Georges Yang 11 février 2013 13:13

La tradition est essentiellement transmise par les femmes, quelle que soit la culture

Il n’y a que les traditions guerrières qui le soient par les hommes

Il semble que le repassage des seins viennent du désir d’empêcher leur croissance, c’est à dire maintenir la fillette à l’état apparent d’impubère afin d’éviter les prédateurs sexuels le plus longtemps possible Ca ne marche pas avec les violeurs pédophiles, mais les gens appliquent la coutume ; pas plus que de ne pas manger d’oeuf pendant la grossesse pour ne pas avorter !

Si la coutume persiste c’est que paradoxalement, les filles surtout en milieu urbain ne sont plus mariées nubiles par les pères et oncles, et que les grossesses d’adolescentes non mariées sont de plus en plus nombreuses, y compris au Cameroun

De plus, dans le centre et le sud du Cameroun, Yaoundé, Douala et Kribi (surtout christiano-animiste) la liberté sexuelle est de plus en plus grande, garder les filles moins attirantes le plus longtemps possible est tout juste une solution empirique

Dans le sud du Tchad et du Soudan entre autres, les scarifications sur le visages des filles avait pour principale motivation de les enlaidir aux yeux des esclavagistes arabes venus du nord, ça marchait pas très bien, les filles scarifiées finissaient esclaves agricoles, les non scarifiées dans les harems ou comme esclaves domestiques

Ces formes d’empirisme ne sont donc pas des formes de machisme au premier degré, mais ont un lien avec la sexualité

 

 


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